I am an institution

Description

Cette étude sur la Résistance en Artois occidental est issue d’un mémoire de maîtrise soutenu, il y a quelques années, sous la direction de MM. Bernard Ménager et Étienne Dejonghe.

Les quatorze cantons étudiés, ruraux pour la plupart, regroupent cependant divers milieux sociologiques qui ont été confrontés pendant plus de quatre années à une occupation pesante et au problème de la Résistance, apparue dès l’été 1940. Devant l’urgence de certaines tâches à accomplir comme le sauvetage des soldats alliés, la Résistance s’est organisée en plusieurs mois autour des réseaux tout d’abord, puis des mouvements à partir de la fin 1942, dans la perspective de la Libération. Elle a subi, à de nombreuses reprises, une représentation brutale.

La résistance active n’a touché qu’une faible minorité de la population, dont le recrutement fut fort variable selon le moment. Le monde des résistants se révèle cependant complexe à travers sa composition sociale, ses motivations, ses attitudes, ses modes d’organisation et les actions qu’il a privilégiées.

SOMMAIRE

Préface d’Etienne Dejonghe
Introduction
Remerciements

Chapitre premier : la première résistance (mai 1940-juillet 1942)

I. Les premiers groupes de résistance
II.  Le temps du réseau Pat O’Leary (printemps 1941-hiver 1943)
III. Potentialités résistance

Chapitre deuxième : le développement de la résistance (été 1942-printemps 1944)

I. L’organisation civile et militaire
II. Les réseaux
III. Mouvements
IV.  L’organisation de la résistance à la veille du débarquement

Chapitre troisième : le monde des résistants

I. Le nombre de résistants
II.  Une implantation inégale et changeante
III.  Une approche sociologique du monde résistant

Chapitre quatrième : vivre la résistance

I. La résistance occasionnelle
II.  La résistance encadrée
III.  Les actes résistants

Conclusion
Documents, sources et bibliographie