
Revue du Nord n°Archéologie hors-série n°3. Le trésor des bronzes de Bavay
Nombre de pages : 148
Format : 21 x 29.7 cm
- Date de publication : 03/1993
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Description
En 1969, des fouilles effectuées à l’angle Nord (Est de la Basilique de Bavay ont mis au jour un ensemble de bronzes qui avait été enfoui au-dessous d’un niveau daté du IVe siècle de notre ère. Les informations recueillies font état d’un sac de toile, dont les traces étaient encore apparentes, et contenant un amas d’objets partiellement soudés par l’oxydation. Un témoin de première heure a signalé la présence, au sommet de l’ensemble, de deux statuettes l’une représentant Mars, l’autre Mercures. Les laboratoires de Nancy ont été chargés d’isoler et de traiter les bronzes, avant qu’ils ne prennent place au Musée de Bavay. Certains d’entre eux ont été publiés brièvement dans Gallia, 1971, 2, p. 221 s., puis présentés lors d’une exposition à Lille en 1971. La publication intégrale proposée ici est faite à la demande de Monsieur P. Leman, Directeur des Antiquités Historiques de la région Nord-Pas-de-Calais, et grâce à la bienveillance de Monsieur J.-Cl. Carmelez, Conservateur du Musée de Bavay.
La trouvaille de Bavay est sans doute l’une des plus importantes qui aient été récemment effectuées en France. Les bronzes de la cachette de Bavay sont restés jusqu’ici presque inconnus, et cependant ils sont importants, par leur nombre (plus de trois cents ont été répertoriés), ainsi que par la valeur stylistique, les dimensions, le caractère parfois exceptionnel des statuettes et de quelques pièces d’instrumentum. Un hasard heureux a voulu que soient présents là aussi des témoignages évidents d’une activité artistique locale, illustrée par les « poignées métroaques », et les disques ornés d’une tête de Méduse, sujet banal s’il en est, mais employé ici de façon très inattendue. Le reste du matériel, composé d’objets les plus divers, offre aussi quelques particularités (petites charnières, cornières, boutons de portes) qui sont peut-être connues ailleurs, mais si rarement recensées que leur publication, ici pourra servir à des recherches ultérieures. Bien entendu, bon nombre de fragments, non identifiables, n’ont pas été décrits ; leur simple existence autorise à définir l’ensemble comme une cachette. Mais c’est là une cachette très « composite », où la notion de trésor occupe une grande place.