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Description

Dans la deuxième moitié du XIX^e siècle, la rencontre avec les puissances occidentales contraint les pays d’Extrême-Orient à s’engager dans des procédures de modernisation. Les années 1920, par les potentialités politiques, sociales ou artistiques qu’elles explorent, semblent marquer l’aboutissement de cette première vague de modernisation. Mais elles relèvent tout autant d’une pause ou d’une parenthèse dans les évolutions historiques qui vont précipiter l’Extrême-Orient dans la deuxième guerre mondiale. On fera l’hypothèse, ici, que dans les années 20 s’opère ainsi une césure entre deux configurations de la modernité, que cette décennie jour un rôle charnière – peut-être entre deux univers.

Les textes réunis ici marquent le début d’un travail interdisciplinaire sur l’Extrême-Orient au XX^e siècle.

Sommaire

Avant-propos

Préface

Le mouvement du 4 mai et la formation du roman chinois moderne
Noël Dutrait

Japon, années vingt : le théâtre s’engage.
Jean-Jacques Tschudin

La modernité est-elle romanesque ? L’invention littéraire dans le Japon des années 20.
Anne Bayard-Sakai

Sakai Toshihiko et le mouvement révolutionnaire des années 20.
Christine Lévy

Le fédéralisme et l’auto-administration locale dans la pensée politique chinoise des années 20.
Hans-Gunther Herrmann

La foire d’échantillons française de Tianjin en 1923
François-Yves Damon