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Description

Violette Leduc fut longtemps considérée comme l’auteur d’une seule œuvre qui fit scandale par la crudité de ses aveux autobiographiques : La Bâtarde. Mais le développement d’une littérature féminine et/ou féministe, préoccupée du corps et du désir, et l’apparition de l’autofiction qui brouille les frontières entre le roman et l’autobiographie, ont permis un retour à toute l’œuvre de Violette Leduc. Celle-ci, rééditée, par exemple dans la collection « L’Imaginaire », est aussi analysée et commentée par des écrivains comme René de Ceccatty ou par des universitaires tels que Jacques Lecarme et Eliane Lecarme-Tabone qui, dans L’Autobiographie (Armand Colin, 1977), définissent le lectorat de Violette Leduc : « Son propos vise les autres femmes qu’elle veut aider à avancer encore grâce à l’intrépidité scandaleuse de sa confession. Mais un public plus large redécouvre aujourd’hui, en s’y reconnaissant, une œuvre qui a su explorer les impasses du désir, les ambiguïtés des sentiments et des sens, la tragédie de la solitude ». Violette Leduc a écrit un magnifique récit de voyage, Trésors à prendre ; les analyses réunies dans ces Actes d’un colloque qui se déroula à l’Université Charles-de-Gaulle – Lille 3 sont une invitation à voyager dans l’œuvre d’une écrivaine importante et à puiser des richesses.